Quel est le processus d’évaluation du cannabidiol ?

Le cannabidiol communément appelé CBD est une plante qui présente beaucoup de vertus. Elle est cultivée un peu partout, mais subit un processus d’évaluation. Ce processus est fait dans le but de lui octroyer le titre de « nouvel aliment ». Que peut-on savoir sur le processus d’évaluation du cannabidiol ? Découvrons en quoi consiste le processus d’évaluation du cannabidiol à travers cet article.

 

Processus d’évaluation du cannabidiol : Qu’est-ce que c’est ?

Un processus d’évaluation est un ensemble d’étapes qui consistent à apprécier un produit ou une chose. En d’autres termes, le processus d’évaluation est un moyen mis en action afin d’accorder à un produit la valeur qu’il lui faut. Cliquez ici https://cannabisters.com/ pour plus d’information. Se rapportant au cannabidiol, on peut dire que son processus d’évaluation est l’ensemble des étapes qui serviront à mettre en valeur l’utilisation du CBD. Ainsi, le processus d’évaluation du CBD a pour but d’autoriser l’utilisation du cannabidiol. Grâce à ce processus d’évaluation, le cannabidiol devrait être considéré comme « nouvel aliment ». Ainsi, il aurait obtenu l’autorisation d’être utilisé dans tous les pays de l’Union Européenne. Par ailleurs, le processus d’évaluation du CBD a été stoppé par l’Autorité européenne d’évaluation des aliments (EFSA) pour diverses raisons.

 

Peut-on espérer que le processus d’évaluation du cannabidiol arrive à sa fin ?

La finalité du processus d’évaluation du cannabidiol est de le reconnaitre comme « nouvel aliment ». Ayant été stoppé par l’EFSA, il y a beaucoup de préoccupations quant au fait de son aboutissement. En effet, le statut « nouvel aliment » est un accord que doivent recevoir les aliments qui ne se consommaient pas en Europe avant 1997. Il permet de sécuriser ces aliments sur l’aspect juridique. Accordé au CBD, le statut aurait pu permettre de le sécuriser. Il aurait aussi donné aux professionnels de la filière CBD, la visibilité appropriée et la possibilité de répondre aux diverses demandes. Cependant, à ce jour, les producteurs du cannabidiol attendent l’autorisation de l’EFSA. Ils ont juste la possibilité de produire du CBD ayant moins de 0,2 % de THC en France. Mais cette autorisation provisoire peut être suspendue à n’importe quel moment. La reprise du processus d’évaluation du CBD ne peut pas encore être espérée.

 

Pourquoi le processus d’évaluation du cannabidiol a été stoppé par l’EFSA ?

Plusieurs raisons expliquent la mise en pause du processus d’évaluation du cannabidiol. En effet, le cannabidiol est une plante composée de THC et du CBD. Cependant, les effets psychotropes que présente la consommation de cette plante, sont dus à la présence du THC. Quant au CBD, il présente des vertus adéquates à la santé. La décision d’arrêter son processus d’évaluation est donc due à la présence du THC. Par ailleurs, en 2018, la production du cannabidiol est autorisée lorsque le seuil du THC est de 0,3 %. Malgré cela, l’EFSA a suspendu son processus d’évaluation. Elle estime qu’il n’y a pas de données suffisantes pour prouver l’absence de nocivité du CBD. En général, la suspension du processus d’évaluation du cannabidiol est due au THC qu’il contient et à la non-certitude de son absence de nocivité.

 

Qu’en est-il de l’utilisation du cannabidiol français ?

Bien qu’il n’ait pas encore été statué comme « nouvel aliment », le cannabidiol est beaucoup utilisé en France. En effet, d’après les données de l’Interchanvre, il y a plus de sept (07) millions de consommateurs de CBD en France. Il existe de ce fait, plusieurs endroits où le cannabidiol français est vendu. Vous pouvez vous en procurer dans plus de 2500 magasins et dans de nombreuses boutiques en ligne. La particularité de ce produit est qu’il peut relaxer, apaiser et constituer un antalgique capable de calmer les douleurs. De ce fait, les scientifiques s’intéressent de plus en plus à ce produit. Aussi, le ministère de la Santé et des Solidarités s’est lancé l’objectif de prouver que le cannabidiol présente un atout thérapeutique. Ceci donne une lueur d’espoir aux professionnels de la filière du CBD.